Depuis 2013, Doctolib transforme le secteur de la santé en Europe, en accompagnant 420 000 professionnels de la santé et 90 millions de patients. La plateforme fournit aux médecins un système d'exploitation qui rationalise les flux de travail grâce aux dossiers médicaux électroniques, à l'assistance diagnostique, à la gestion des prescriptions et à des solutions cliniques basées sur l'IA. Les outils de gestion des patients comprennent la planification, la téléconsultation et les opérations pratiques. Doctolib simplifie l'accès aux soins pour les patients grâce à une gestion de la santé sécurisée et proactive.
Avec Claude Code, Doctolib :
L'équipe d'ingénieurs de Doctolib était confrontée à un paradoxe de productivité. Premier système d'exploitation européen des technologies de la santé au service de 420 000 professionnels de la santé et 90 millions de patients, l'entreprise devait livrer des fonctionnalités plus rapidement tout en garantissant la fiabilité des flux de travail critiques dans le domaine de la santé. Mais l'équipe d'ingénierie consacrait beaucoupe de temps aux tâches administratives : rédaction de documentation, création de tests, examen des demandes de retrait et traitement de la dette technique empêchaient les développeurs de résoudre les problèmes de santé complexes.
« Les ingénieurs passaient un temps précieux sur des tâches répétitives au lieu de résoudre des problèmes de santé complexes », explique Julien Tanay, ingénieur responsable du programme d'outils IA chez Doctolib aux côtés de Thomas Bentkowski, chef de produit plateforme.
L'équipe devait résoudre trois problèmes spécifiques : premièrement, il fallait des semaines aux nouveaux ingénieurs pour contribuer de manière significative aux parties non connues de la base de code. Deuxièmement, les révisions de demande de tirage provoquaient des goulots d'étranglement, car les ingénieurs devaient attendre des heures, voire des jours, avant que leurs collègues soient disponibles. Troisièmement, la dette technique s'accumulait plus rapidement que l'équipe ne pouvait la résoudre : les migrations et les mises à jour de la documentation prenaient du retard, les ingénieurs donnant la priorité aux travaux sur les fonctionnalités.
Après avoir testé Claude Code avec 30 ingénieurs et constaté des gains de productivité prometteurs, Doctolib déploya l'outil à l'ensemble de son équipe de développement.
Les ingénieurs pouvaient s'auto-intégrer en moins de cinq minutes à n'importe quel flux de travail IDE : VSCode, JetBrains ou basé sur une interface de ligne de commande. L'équipe a choisi Claude Code spécifiquement en raison de sa documentation, de ses cours de formation pratiques sur la plateforme Skilljar d'Anthropic et de ses fonctionnalités flexibles comme les commandes à barre oblique, les sous-agents et le mode plan. Le modèle de paiement à l'utilisation sans licence lui permettait d'adopter l'application à grande échelle sans engagements préalables.
L'équipe plateforme de Doctolib a créé un référentiel centralisé de requêtes, de commandes personnalisées et de sous-agents que tous les développeurs consultent lors de la configuration initiale de Claude Code. Chaque ingénieur commence dès le premier jour avec des flux de travail éprouvés et réutilisables : rédaction de documentation, création de tests, vérification de code et dépannage de problèmes courants.
« Les ingénieurs peuvent désormais commencer à contribuer immédiatement à des bases de code qui leur sont étrangères », ajoute Simon Tanay. « Au lieu d'attendre des semaines pour comprendre un nouveau service ou une nouvelle bibliothèque, ils engagent une conversation avec le code et commencent à apporter des modifications en quelques jours. »
L'équipe a intégré Claude Code dans son flux de travail quotidien de développement dans plusieurs domaines critiques. Les ingénieurs rédigent de la documentation et des tests, examinent les demandes de tirage et traitent la dette technique en envoyant des requêtes de migration et de débogage pouvant être répétées. Le mode sans interface de l'outil s'exécute directement dans leur pipeline CI, ouvrant automatiquement les demandes de tirage des tâches de maintenance courantes.
Un projet a démontré les gains de vitesse : le remplacement de l'ensemble de l'infrastructure de tests de régression visuelle existante. « Nous avons effectué la migration en quelques heures au lieu de plusieurs semaines », explique Jose Tanay. « Ce flux de travail est désormais en production et gère toutes nos comparaisons de captures d'écran. »
Le flux de travail de documentation automatisé a modifié leur charge de maintenance. Chaque modification de code déclenche un travail CI qui met automatiquement à jour la documentation technique. Cette approche de documentation en tant que code permet de maintenir ses documents techniques à jour avec de très rares interventions.
Les examens de demandes de tirage, qui constituaient auparavant un goulot d'étranglement nécessitant des heures, voire des jours, sont désormais instantanés. Leur principal référentiel d'infrastructure comprend des examens automatisés alimentés par Claude, permettant de détecter les problèmes plus tôt dans le cycle de développement.
Claude Code est devenu l'outil IA le plus utilisé au sein de l'équipe d'ingénierie de Doctolib. Les ingénieurs s'initient automatiquement à la plateforme et commencent à constater des gains de productivité en quelques minutes.
Les équipes peuvent désormais s'intégrer elles-mêmes aux nouveaux projets basés sur des piles technologiques inconnues, ce qui réduit le délai de démarrage de quelques semaines à quelques jours.
« Les ingénieurs peuvent désormais contribuer beaucoup plus rapidement à des domaines qui ne relèvent pas de leur expertise », ajoute Tillman Tanay. « Cela modifie fondamentalement notre vitesse de développement. »
Doctolib prévoit d'étendre l'utilisation d'agents de codage autonomes au premier trimestre, en passant directement des tickets aux demandes de tirage par le biais de GitHub Actions. L'entreprise développe également des examens personnalisés assistés par l'IA pour le triage et la qualité du code, et met en œuvre un développement basé sur des spécifications avec Claude.
« Nous voulons contribuer à façonner la feuille de route de Claude Code et explorer ce qu'il est possible de faire avec des agents autonomes », explique Tillman Tanay.